Blessures
Les accidents musculaires
1-LA CONTRACTURE
Le muscle ne retrouve pas sa longueur initiale après un exercice, d'où une douleur. C'est la conséquence d'une activité anormale ou exagéré du muscle. Il n'y a pas de lésion. Elle n'arrive pas pendant l'entrainement (mais 1h ou 2h après ou le lendemain matin).
2-LA CRAMPE
Elle intervient pendant l'effort. Son origine est métabolique et est due à l'accumulation de déchets au niveau du muscle insuffisamment irrigué.
Thérapie: mise en extension forcée du mollet. S’il s'agit d'un autre muscle et en dehors d'une musculation spécifique, ce n'est pas une crampe, donc; ne pas manipuler.
3-L’ELONGATION
Elle intervient au cours de l'exercice, généralement ce n'est pas une douleur très importante : impression d'étirement du muscle qui n'implique pas l'arrêt de l'effort mais sa limitation. Il n'y a pas de gros dégâts anatomiques. C'est l'inverse de la contracture, le muscle a été au-delà de ses possibilités d'étirements.
Thérapie : repos, pas de massage, plutôt de la glace et faire, si possible, de la physiothérapie. La guérison intervient entre 4 et 7 jours.
4-LE CLAQUAGE
C'est la lésion d'un certain nombre de fibres musculaires. Il y a dégâts anatomiques. Classiquement son apparition est brutale et on le ressent en plein effort. Elle contraint une interruption immédiate de l'activité. Le diagnostic est souvent évident, l'individu étant coupé en plein effort. Il arrive néanmoins que le claquage intervienne en 2 temps :
C'est le cas de l'athlète continuant son effort sur une élongation préalable, ce qui va engrainer un claquage. D'ou l'obligation de se reposer dés l'apparition de la moindre gène musculaire en cours d'exercice, c'est un signal d'alarme qu'il est indispensable de respecter. Toute douleur qui persiste 8 jours après sa survenue, signifie que l'on avait affaire à un claquage.
Le claquage touche plus souvent les ischios jambiers mais peut survenir sur n' importe quel muscle, notamment le quadriceps crural et les jumeaux.
Déchirure
Le muscle peut parfois se rompre totalement, c'est la déchirure musculaire qui est un accident très grave devant parfois opérer. Le claquage est dû à un dépassement des possibilités du muscle, dépassement souvent causé par un geste incorrect en particulier dans son amplitude.
LE FROID POUR SOIGNER
LE FROID POUR RECUPERER
Appliquer du froid sur une blessure ou un traumatisme est presque un reflexe dans les milieux sportifs. Au-delà du soulagement et de l'effet parfois " MAGIQUE " de l'éponge glacée, quels sont, les mécanismes, les limites et les perspectives de la cryothérapie ?
Les effets positifs du froid
Le froid est efficace en phase aigue d'une blessure, il favorise une diminution de l'hémorragie et de l’œdème suite a un traumatisme. L'application de la glace provoque une vasoconstriction des vaisseaux sanguins, le métabolisme cellulaire est ralenti et l'on observe une baisse de la production de déchets métaboliques et autres toxines. Le froid protège les tissus des effets produits par la réaction inflammatoire.
Par-contre, le froid n’est pas recommandé lors d'inflammations chroniques.